vendredi 18 décembre 2015

588 - dérives






tu as posé la main contre un arbre. l'écorce s'en est émue. j'ai eu le souvenir d'un avenir différent. mais une voix s'est effondrée parmi les entours. et la clairière a tant insisté dans la pupille de tes yeux. il y a eu tes cheveux. des lacs poseront encore longtemps sans doute cette énigme horizontale dont ils ont fait une passion. le sang vient à manquer. on a marché durant. des cris d'hommes, des cris de femmes: on n'a pas bien su. mon ventre acquiescera à la nécessité. et nos muscles ont confiance et nos bras sont tendus encore vers les autres fois. quand tu t'es assise sur un rocher j'ai presque vu ton visage. des rides aussitôt ont labouré mon front. un poids de la vacance a lesté mon coeur. et tous mes organes ont donné de la voix. ce fut une étrange assemblée pour louer ta force cinétique. 





Aucun commentaire: