samedi 1 février 2020
Aujourd'hui fut un aujourd'hui d'hiver tiède. Ma fille malade: grippée. Fièvre de haute volée. Alors on reste à la maison, on fait la garde. Commencé lecture de Prise de vers de Pierre Vinclair: structure de surface (phonique) et structure profonde (sémantique) : ok. Drôle de coïncidence : après avoir lu Logique du pire, où Clément Rosset postule un hasard constituant et par suite un art qui consiste à prélever un agencement dans le hasard généralisé (on ne crée rien, on ne fait qu'ajouter du hasard à du hasard), je découvre dans le travail de Pierre Vinclair que pour Mallarmé le vers nie le hasard; ce qui postule qu'il y a un hasard de reste, accidentel dans un certain monde donné, orienté: un hasard à corriger... Mais si je considère le vers depuis la perspective tragique, comment penser la fusion son/sens qu'opère le vers (fusion qui serait l'opérateur d'évacuation du hasard qui court entre le son et le sens...)? Il y a encore ou de nouveau - je ne sais...- trois exemplaires de l'Introduction à l'ostéonirismologie à la librairie Ombres blanches de Toulouse.
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Tester le fond psychique d'une personne, c'est parfois accomplir son meurtre. À bon entendeur salut, comme dit le théologien.
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Pour cette raison, on peut aussi, malgré le paradoxe apparent, la nommer une science du rien.
Jan Patocka, Qu'est-ce que la phénoménologie?, Millon, p 250
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Une science de vivre avec rien. |
Chronomètre: 18:37:00; contrainte tenue d'écrire cette page en moins de vingt minutes.
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