lundi 3 février 2020

84 aM - journal / notes / image / OS dogwalking / chrono








lundi 3 février 2020
Aujourd'hui fut aujourd'hui c'est peu dire. À la maison encore. Gardé la petite, grippée, fatiguée, dormante. A. à son boulot, de 8h à 18h. Pommes de terre carottes vapeur, avec des restes, dont poireaux vinaigrette aux saveurs fascinantes. Monopoly. Dogwalking. Il y aurait beaucoup à écrire sur cette entreprise qui consiste à promener son chien trois fois par jour. Des heures plus narratives qu'à l'ordinaire. Sans doute est-ce induit par le caractère minimaliste de la journée: rester à la maison, pas grand chose à entreprendre, on sent le temps se faire alentour, il nous berce, se texture, se mêle aux différentes inclinaisons de la lumière, comme une écharpe existentielle un peu, si je puis dire. Quel luxe inconcevable que cette saisie du temps!

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Le livre Prise de vers de Pierre Vinclair est un ouvrage qui problématise l'illisibilité d'une partie de la création poétique contemporaine, dans une démarche pragmatiste: on essaie de comprendre pour lire et écrire plus en connaissance de cause. Du moins, en ce qui me concerne, l'intérêt que j'y trouve réside là, dans ce plus en connaissance de cause.
C'est assez étrange d'ailleurs de considérer que je travaille à écrire depuis une vingtaine d'années, de façon somme toute assez sérieuse et régulière, sans aucune connaissance en cohérence de la poésie. Cette passion de l'ignorance - ou plutôt du désordre peut-être... - qui m'anime, et que je revendique aussi d'une certaine façon qu'il serait nécessaire d'expliquer, il est temps sans doute d'en border un peu les contours. Ne serait-ce que pour en instruire une autre intensité.

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Les plis du temps me vêtent.

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Original soundtrack dogwalking, (Lecture aléatoire Playlist), promenade du soir :

Painkiller, One-Eyed Pessary
Slowdive, Trellisaze

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Chrono: 23:59:63
4 minutes de trop. La contrainte d'écrire cette page en vingt minutes est-elle irréaliste?

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