Notes en vue d'un cri
j'ai tendu les bras vers Marie Bellini
bouche a soupiré dans le vitrail blême
grillage de rouille entre nous
ses yeux ont perdu les sangs le ciel ont perdu la couleur vivre larvée sous l'heure et ses à-coups
la couleur vivre c'est le feu bleu du ciel en soi
ont perdu
et les giboulées d'amour ce fracas du lien
ont perdu
le coeur à moudre éperdu
dans l'ici-gît la boue
le lait ah!
pute de mère! :
j'ai vissé la horde des cris dans le musellement de l'âme
vissé le mourir dans les tripes qui pleurent ah oui les tripes qui pleurent
hurlé silence et nuit quand t'étais plus là
quand tu n'étais plus là ah! pute de mère!
je te déteste!
Ô Mère
de m'avoir laissé seul dans les songes hurlants de notre peau commune
bouche a soupiré dans le vitrail blême
grillage de rouille entre nous
ses yeux ont perdu les sangs le ciel ont perdu la couleur vivre larvée sous l'heure et ses à-coups
la couleur vivre c'est le feu bleu du ciel en soi
ont perdu
et les giboulées d'amour ce fracas du lien
ont perdu
le coeur à moudre éperdu
dans l'ici-gît la boue
le lait ah!
pute de mère! :
j'ai vissé la horde des cris dans le musellement de l'âme
vissé le mourir dans les tripes qui pleurent ah oui les tripes qui pleurent
hurlé silence et nuit quand t'étais plus là
quand tu n'étais plus là ah! pute de mère!
je te déteste!
Ô Mère
de m'avoir laissé seul dans les songes hurlants de notre peau commune
M.E.R.E, Voyage à Mazamet, notes en vue d'un cri, 5, Lundi 29 avril 2013.
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