dimanche 6 mars 2016

629 - dérives






il y a eu de nouveau la lumière et son émotion diffuse. quelques pas ont mené à l'intention qui fédère. et ce qui parsème une histoire a été rassemblé. et ce qui t'unit à ton nom s'est démembré. je poserai de la peau parmi. il y aura une accélération des phénomènes. mon corps acquiert une intensité périlleuse et discrète. je m'arrête devant. des éléments d'une clairière ont fait mon visage. et la voix dans laquelle je me dépose et passe a vu des paysages et des lèvres de femme. je ne sais pas pour autant si nous trouverons l'orée d'un seul lieu. je ne sais pas si défaire une tresse suffit à contrer le meurtre. mais s'allonger dans l'amour et les corps nôtres a ceci d'un fondement que l'élan nous submerge et puis s'efface. reste à l'avenir une vie qui meurt, une vie qui existe. et c'est bien à la vie, à ses trous et ses cris, que je m'adresse quand ma foulée scande l'espace et chemine vers le manque de tout. vers un possible manque. combien un désir incombe à ce manque. ma main ne le mesure pas, sauf à se tendre vers tes poumons d'une autre personne.  




 

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