mercredi 13 janvier 2016

603 - dérives






je chemine encore vers une densité évasive. on la trouve parfois parmi les balayures de la mémoire. par le moyen du ventre et de ses tensions graphiques. il est certain qu'une enfance tient du prodige. il suffit pour s'en convaincre de se taire avec la lucidité pour sceller nos lèvres. c'est peu de choses. et pourtant, dès lors que nous reviennent à l'esprit ses poses alanguies du petit corps sur le canapé du salon, cette disposition pléthorique à l'inadvertance, les yeux chutent et laissent place à nos contraintes de lumière. dans la nuit désormais nos pas résonnent à travers nos squelettes. les pas des morts, ceux d'avant, ceux qui viendront. et cette cohorte de la mélancolie d'où jaillit le rire évanescent des jours et des jours tape sur mon épaule et penaud un peu je dis oui.  




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