samedi 2 janvier 2016

598 - dérives






nous avons longé la haie. le vent a voulu que tes cheveux bougent un peu. dans l'oeil qui tient lieu j'ai vu la croisée des chemins: ce choix de l'itinéraire. viendra le poids, viendra la butée. il ne sera pas nécessaire que tu brises la quiétude de l'eau. les paravents songent avec ce qu'il est juste de ne plus chercher à nommer. quelques cailloux s'usent et font une étendue venue d'on ne sait où. et quand ta main se posera sur mon ventre, il sera question de prendre vie.





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