dimanche 27 décembre 2015

594 - dérives






sur les meubles la lumière habite à l’unisson d’un sentiment intime. c’est dans le thorax que les falaises les plus enclines à comprendre un simple froissement de draps reçoivent les houles de cadavres et de nouveaux nés. le sang est une mémoire et les générations restent la substance de nos souffles. alors quand je me prends à essaimer une attention suffisante parmi les consistances, la lumière d’hier et celle à venir ouvrent des yeux plus noirs. ce qui vient est aussi présent. je pose la main sur ton épaule inespérée. ta joue se révèle à la pente et ses ruisseaux. et dans l’élan, des siècles et des versants, notre étreinte certaine. 





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