lundi 5 octobre 2015

556 - J moins 4 avant lecture







lundi 5 octobre 2015





Il me faudrait également un extrait choisi par tes soins, et si possible, que tu le commentes.


« les arbres ont griffé mes joues avec les fleurs intenses inspirées les fleurs qui chantaient toutes chantaient dans le chœur des lumières et le printemps fou de ciel chantaient les fleurs chantaient la beauté ruisselante des photosynthèses et la misère noire du muscle à mon nom »

J’ai choisi cet extrait pour son lyrisme emporté, désuet, irresponsable. Le terme scientifique « photosynthèse » limite cette esthétique mais la confirme aussi par son usage inhabituel au pluriel (un peu à la façon du pluriel intensif hébreu), il la borde avant que ne s’énoncent la nuit et la déréliction, ce travail du négatif auquel cette folie de printemps n’échappe pas, comme toute manifestation du vivant. 
C’est un résumé possible du livre il me semble.

















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