une vitre recueille la portion éphémère de ton souffle, une aire possible où recueillir le rêve d’une graphie qu’il me reste à lier avec ce qui reste d’une main. c’est un geste qui aurait pour limite la seule perception d’un précipice amoureux. tu te lèves à l’approche des saisons. les vallons, les haies, les chemins, s’immiscent dans la nécessité. et nos doigts s’effilochent au fur et à mesure. une falaise a raison. tu obtempères à la voix des éboulis. c’est un terrain pierreux désormais, ta langue, une emprise de la jachère sur ton sentiment.
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