je ne vois plus. tu n'auras plus de douleurs, pas d'avenir non plus. il vient à la fin les mots dits avec la faiblesse qui sied aux lumières noires. et la durée qui incombe à nos souffles, à nos foulées, n'aura pas de nom tant qu'avec la colère et le ventre nous ne tiendrons pas l'un à l'autre. c'est une assise qui manque aux lèvres dès lors qu'elles se donnent. cette opportunité d'un visage pris en défaut révèle l'espace d'un champ envahi de hautes herbes. une présence vraie, que l'enfant traverse pour atteindre l'absence d'une source. ce désappointement à l'amorce des amours.
1 commentaire:
espaces des visages, herbe d'amour
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