408 - Mathilde Roux

                Inspirées des "notes en vue d'un cri" qui constituent
                le Voyage à Mazamet de Julien Boutonnier,
                illustrées par des extraits d'images du même auteur,
                je dépose ici

             Trois notes parlées en vue d'un cri (1'35)

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Mathilde Roux est une artiste dont le travail me parle et m'émeut. Je suis en peine pour expliquer ce qui m'anime dans ses propositions. Son art est complexe, entrelaçant les supports pour, il me semble, interroger et instruire cette matière de signes, de surfaces et de textures dont l'humain est assemblage. C'est une recherche, souvent légère, toujours élégante, dans la trame discrète de nos contenus que Mathilde poursuit, déplaçant la langue, les images et les sons, comme peut le faire un rêve, dans un constant détournement des usages, pour que se laisse entrevoir l'autre scène, l'autre territoire où se jouent les désirs et amours décisifs de nos vies. 

Sans doute mes propos résonneront confusément à l'oreille de qui n'a jamais été en présence de ses créations. Je ne peux qu'inviter le lecteur à explorer son beau site Quelque(s) chose(s), à y découvrir collages, photos, vidéos, textes. Je recommande également la lecture de son livre, malicieux, troublant et pétillant, intitulé J'ai l'amour, chez Publie.net.
Je suis très ému de notre échange, qui m'a instruit sur un je-ne-sais-quoi de la plus haute importance dans une démarche de création, et dont, sans aucun doute, il me faudra du temps pour en identifier la nature - ce moteur obscur de l'expression. 

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François Bon Tiers Livre et Jérôme Denis Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants: Le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.  

Vous pouvez lire ma contribution ici.

La liste complète des participants aux échanges est établie par Brigitte Célérier. 

Grand, oui grand, merci à elle.