Je ne comprends pas bien de quoi il retourne dans la vie des hommes. A la rigueur je perçois mieux la cause d'un platane ou d'un nuage. Mais le monde des êtres humains me reste opaque. Je ne vois pas pour autant là une raison de m'en tenir éloigné. Bien au contraire. Quoi de plus excitant que d'arpenter un territoire étranger? C'est même à vrai dire une chance que de ressentir cette inquiétante étrangeté devant les hommes. L'ennui, le désabusement, ces enfants tristes du regard qui ne voit plus, ne comptent pas parmi les sentiments qui traversent mes jours.
Le danger, s'il en est un, consiste à me perdre de vue; que je ne sois plus à moi-même qu'un ensemble de contraintes préétablies et de pulsions dirigées vers l'expression de soi.
Mon visage est rarement le mien. Il ne le devient qu'en présence de la femme que j'aime. Tout l'enjeu réside dans ma capacité à aimer cette femme.
*
Voilà presqu'un an que j'ai entamé ce blogue - j'aime bien écrire blogue comme ça, à la manière de Jean Prod'hom; c'est à côté du monde (Les marges...), un peu précieux, comme une peinture de Parmeggiano peut-être,
comme un élément d'un cabinet de curiosité à la rigueur... - et je peux dire que je m'y suis tenu. Cette écriture au jour le jour, publiée dans la foulée, m'a beaucoup apporté.
DEVELOPPER ULTERIEUREMENT
Restent nombre de problèmes à résoudre:
j'ai acheté un nom de domaine mais je n'ai ni les compétences ni l'argent pour établir une plate-forme Spip - j'aime beaucoup les sites d'auxbordsdesmondes, fibrillations et des Carnets d'Arnaud Maïsetti. Et je n'arrive pas à faire le saut vers Wordpress car je n'y vois pas assez de bénéfices au regard de ce que va me coûter, en terme de temps essentiellement, de changer mes petites habitudes...
j'ai organisé mes écrits en catégories qui sont aujourd'hui passablement périmées. A la rigueur peuvent encore servir : Les rudérales qui reçoivent toutes mes tentatives de poésie en vrac, les indécidables qui contiennent différentes étapes d'une écriture que je veux plurielle, mouvante, croisée (si je puis dire...), un peu à la manière d'un flux, Au fil de l'humeur qui est peut-être ce que j'ai fait de plus cohérent puisqu'on y trouve exclusivement des sortes de notes d'humeur, de considérations issues de lectures, avec toujours la même fin concernant les joggers - d'ailleurs je devrais plutôt appeler ça les joggers.
Toutes les catégories issues du temps où je tentais d'écrire un livre de fiction à la manière d'une ombre portée de ma vie sont périmées (au fil des mois, j'ai abandonné ce projet).: intérieur-jour, extérieur-jour, intérieur-nuit, extérieur-nuit, petites chroniques, étranges associations, le jour de la mort de, paroles d'analysant, psychanalyse de Joseph, descriptions, dialogues. Il faut maintenant que je les regroupe et les réorganise sous une seule catégorie, portant date, faisant archives, présentant un texte lisible (peut-être les proposer encapsulés avec Calaméo comme l'a fait Brigitte Célérier pour ses Ciels).
Il y a des catégories plus ou moins homogènes, autonomes, que je n'alimente plus pour le moment: Ceux-là, rencontres avec des souffrants, errants, fous... dans la ville, mais j'utilise encore mon alter ego Joseph; Paroles de visages de publicités où je fais parler des images de pub, mais cet exercice m'excite peu à vrai dire; Lecture, où il s'agit de donner à lire des extraits de mes lectures, me paraît obsolète vu que j'ai créé un blog, Les documents associés, que je renseigne uniquement avec des citations, donc à éliminer; Brèves où je consigne de courtes considérations peuvent passer dans les joggers, donc à éliminer aussi; Apprendre, c'était un peu sur le modèle de "il-y-a" de Jean Prod'hom, mais je ne m'y tiens, c'est peut-être l'entrée, apprendre: trop scolaire, ça heurte ma sensibilité d'éducateur, donc à mettre en archive aussi, mais pas la peine de le donner à lire, ça restera pour moi; il y a aussi Images des jours, qui ne concerne que des photos en noir et blanc, mais il manque un travail de présentation, de mise en forme.
Enfin, il y a des catégories foutraques comme Roman où j'ai mis tous les posts de fiction première période et d'autres trucs qui annonçaient les indécidables. Je ne vois pas trop ce que je peux faire de ces autres trucs... Mais je les aime beaucoup. Il faudrait que je les propose à une revue numérique peut-être, un jour, si je trouve le courage et l'élan.
Et puis je commence M.E.R.E, brouillon de ce qui peut-être aura un corps plus cohérent que ce que j'ai tenté jusqu'à aujourd'hui.
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Le danger, s'il en est un, consiste à me perdre de vue; que je ne sois plus à moi-même qu'un ensemble de contraintes préétablies et de pulsions dirigées vers l'expression de soi.
Mon visage est rarement le mien. Il ne le devient qu'en présence de la femme que j'aime. Tout l'enjeu réside dans ma capacité à aimer cette femme.
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Voilà presqu'un an que j'ai entamé ce blogue - j'aime bien écrire blogue comme ça, à la manière de Jean Prod'hom; c'est à côté du monde (Les marges...), un peu précieux, comme une peinture de Parmeggiano peut-être,
comme un élément d'un cabinet de curiosité à la rigueur... - et je peux dire que je m'y suis tenu. Cette écriture au jour le jour, publiée dans la foulée, m'a beaucoup apporté.
DEVELOPPER ULTERIEUREMENT
Restent nombre de problèmes à résoudre:
j'ai acheté un nom de domaine mais je n'ai ni les compétences ni l'argent pour établir une plate-forme Spip - j'aime beaucoup les sites d'auxbordsdesmondes, fibrillations et des Carnets d'Arnaud Maïsetti. Et je n'arrive pas à faire le saut vers Wordpress car je n'y vois pas assez de bénéfices au regard de ce que va me coûter, en terme de temps essentiellement, de changer mes petites habitudes...
j'ai organisé mes écrits en catégories qui sont aujourd'hui passablement périmées. A la rigueur peuvent encore servir : Les rudérales qui reçoivent toutes mes tentatives de poésie en vrac, les indécidables qui contiennent différentes étapes d'une écriture que je veux plurielle, mouvante, croisée (si je puis dire...), un peu à la manière d'un flux, Au fil de l'humeur qui est peut-être ce que j'ai fait de plus cohérent puisqu'on y trouve exclusivement des sortes de notes d'humeur, de considérations issues de lectures, avec toujours la même fin concernant les joggers - d'ailleurs je devrais plutôt appeler ça les joggers.
Toutes les catégories issues du temps où je tentais d'écrire un livre de fiction à la manière d'une ombre portée de ma vie sont périmées (au fil des mois, j'ai abandonné ce projet).: intérieur-jour, extérieur-jour, intérieur-nuit, extérieur-nuit, petites chroniques, étranges associations, le jour de la mort de, paroles d'analysant, psychanalyse de Joseph, descriptions, dialogues. Il faut maintenant que je les regroupe et les réorganise sous une seule catégorie, portant date, faisant archives, présentant un texte lisible (peut-être les proposer encapsulés avec Calaméo comme l'a fait Brigitte Célérier pour ses Ciels).
Il y a des catégories plus ou moins homogènes, autonomes, que je n'alimente plus pour le moment: Ceux-là, rencontres avec des souffrants, errants, fous... dans la ville, mais j'utilise encore mon alter ego Joseph; Paroles de visages de publicités où je fais parler des images de pub, mais cet exercice m'excite peu à vrai dire; Lecture, où il s'agit de donner à lire des extraits de mes lectures, me paraît obsolète vu que j'ai créé un blog, Les documents associés, que je renseigne uniquement avec des citations, donc à éliminer; Brèves où je consigne de courtes considérations peuvent passer dans les joggers, donc à éliminer aussi; Apprendre, c'était un peu sur le modèle de "il-y-a" de Jean Prod'hom, mais je ne m'y tiens, c'est peut-être l'entrée, apprendre: trop scolaire, ça heurte ma sensibilité d'éducateur, donc à mettre en archive aussi, mais pas la peine de le donner à lire, ça restera pour moi; il y a aussi Images des jours, qui ne concerne que des photos en noir et blanc, mais il manque un travail de présentation, de mise en forme.
Enfin, il y a des catégories foutraques comme Roman où j'ai mis tous les posts de fiction première période et d'autres trucs qui annonçaient les indécidables. Je ne vois pas trop ce que je peux faire de ces autres trucs... Mais je les aime beaucoup. Il faudrait que je les propose à une revue numérique peut-être, un jour, si je trouve le courage et l'élan.
Et puis je commence M.E.R.E, brouillon de ce qui peut-être aura un corps plus cohérent que ce que j'ai tenté jusqu'à aujourd'hui.
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