Joseph se tait devant la buée de la vitre. Du bout de l’index il y dessine un cercle puis l’emplit de transparence. Par cet œil il regarde le cerisier du jardin, ses épaisses branches noires, et les nuages imprécis, gris, qui tapissent le haut du jour. Il ne se passe rien et Joseph ressent combien il en est; cela dure et c'est tout.
Julien Boutonnier
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire