dimanche 24 novembre 2019
Ce fut un jour jour. Oui voilà. Un jour incroyablement jour. Quand nous sommes sortis pour nous impliquer dans une promenade, tata a remarqué que la température était douce. Ai-je acquiescé? Je ne me souviens pas. Mais quand j'ai marché à la suite de ce chien pour lequel j'éprouve une sorte de sympathie désarmante, c'est-à-dire que mon affection est le fruit d'une sorte de lassitude océanique, alors, à ce moment-là, je n'en ai pas dit beaucoup plus. Tata s'est émerveillée de diverses choses. Nous étions tous plutôt d'accord à vrai dire.
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Je me demande si l'annonce d'un décès pourrait en quelque sorte être comprise comme une parole performative du point de vue de celui à qui le locuteur s'adresse. Est-ce que ces mots font la mort dans le corps et l'esprit du destinataire? Au même titre qu'un cadavre que l'on découvrirait dans la chambre fait la mort de la personne? Et si c'est le cas, cette parole peut-elle pourrir dans l'oreille? Peut-elle y rester des années, et pourrir entre le marteau et l'enclume? Et susciter un acouphène peut-être?
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Peut-on disparaître
Parce qu'il n'y a plus de Noms;
(fascination du désert)
Où il n'y a plus vraiment de noms
Une jolie façon de se promener
dans le Même
Christophe Tarkos, le baroque (cahier), al dante
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Bordel de merde |
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