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Je ne me lasse pas de considérer l'eau du canal. Elle reste une surprise, elle est cet événement dont la portée n'a pas encore trouvé de butée. Je ne comprends pas l'eau.
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il y a le temps qui fait les arbres
ton assurance verticale
et ce ventre dont on se plaint
linéarité du doute
discrète et jusqu'à
l'anéantissement
nous marchons de concert
le long des amours
que nous sommes
les éboulis nous pensent
nos corps acquiescent
une histoire a lieu dans les gestes du jour
qui peut consentir encore
à s'abriter dans ce qui divise?
*
C'est curieux tout de même qu'on entende éteint dans étincelle.
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"S'amarrer à un point de hasard pour ensuite s'exposer et s'ouvrir à tout ce qui est dans le monde environnant, sans distinction de forme et de nature."
E. Coccia, La vie des plantes, une métaphysique du mélange,
Bibliothèque Rivages, p125
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jeudi 15/10/15, 12h48
métro, debout
c'est depuis / une saccade
le rythme blanch.
et quand tu es l/à avec ce
qui va jusqu'à la fuite
qui nous fait
j|e tiens
une main de la
veille
: une équation plate
qui recense
des contours
avec à l'intérieur du manque
à l'appel
oui c'est debout dans la
succession _ sous les
ardoises _ le retrait d'un
après-midi _ c'est là que
suit au bout des doigts
***
1 commentaire:
Je suis toujours, après toutes ces années, troublée par ce que tu écris, ce comment, cette manière, cette hypersensibilité rythmée par les espaces et les sons. Danger pour mon âme qui reçoit ses gouttes d'air et de pluie vêtues d'une sorte de presque tristesse, ce doit être cela, le spleen.
Aucune protection et c'est ainsi que je veux demeurer.
Zéo
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