jeudi 10 mars 2016

632 - dérives






il y a eu du bruit, comme dans le sillon blanc d'une parole. un reste au nom d'une histoire qui viendrait à la mémoire selon les caprices qui président à la tournure des événements. je suis calme. et tu longes à peu près une vérité en somme. une instance de la fabrique humaine. le tranchant de l'abîme sépare, il institue les bourgeons qui s'ouvriront bientôt vers le bleu des paroles. c'est un infini sans doute, le risque de la voix, le chaos à proximité des opportunités. tu avances à travers bois. les clairières diffusent des espaces proches d'une demande. il suffit d'un regard parfois. il suffit d'une course des enfances dans les labours pérennes. et la terre sèche bientôt aura mal à sa consistance. la poussière aura raison. je viendrai de nouveau avec un masque de fantôme. il y aura un homme et une femme. ils se sont aimés. il y a longtemps. ils sont morts. ils sont vivants. nous serons là où nous sommes. 




 

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