chaque soir fut l'occasion de te constater. dans la première pénombre tes noms sont venus. la plaine désormais encombrera les alentours. et je persiste à lâcher prise. malgré les couleurs changeantes du ciel. malgré le froid qui dicte ses propos jusque dans mes os. debout parmi les ombres j'augurerai d'un énoncé. ce sera peut-être une nomenclature, un cri ou bien les phrases d'un peu de soi. j'ai compris que le paysage aurait cette âpreté de l'Est. une monotonie qui est une opportunité pour le coeur. j'ai regardé les infimes remuements de l'eau à l'intérieur et à l'extérieur. j'ai entendu dire les voix d'un horizon plat nimbé de ponctuations. il restera à saisir les frappes. il restera à ménager des césures dans la consigne et sa tautologie.
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