tu as laissé ta foulée parmi les restes. des reliefs pétris de soir, pour certains regards qui savent encore la proximité des peaux et des morts. sur le front des horreurs, bouts de corps, mères avec le poids des nuits, et le sang qui rit dans les ravines des deuils. je me suis avancé vers des vergers ensommeillés. j'ai crié aussi à l'approche des troncs et des feuilles. seul un oiseau modeste a pris la peine d'un ciel et j'ai vu son envol refléter d'autres pertes. je ne fais pas de liens, j'ai cacheté les enveloppes. l'herbe jaune et cassée révèlera la pauvreté nécessaire. pour qu'un lieu enfin apparaisse tel quel. et la terre en dessous, une argile sans doute, puisse poser son souffle un peu, dans le creux des mains, dans la cession des machines.
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