l'après-midi est une demeure ancienne. les objets de nos usages ralentissent. les guerres d'où innovent les paroles et les amours manquent de substance. c'est une clairière dans la touffeur du temps. et la chance d'une béance trouve nos peaux sensibles à une telle opportunité. je soupèse encore la présence de ton nom qui manque à l'appel de toute origine. c'est une distraction propre à la moindre part de vérité. demain sans nul doute je dirai les choses avec dans la voix ce je-ne-sais-quoi qui prête aux fleurs ces couleurs que certains aiment tant à louer. pour ma part je préfère la pénombre des ventres. la syntaxe si sûre des organes qui pensent à la vie et qui pensent à la mort.
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