j'ai dérivé dans les phonèmes. aucune butée n'a rivalisé avec. tu n'as plus connu de plénitude. le manque a trouvé où l'amarre en errance, à laquelle refaire sans cesse les ravines. je me suis assis après la vie. je me suis assis après la mort. j'ai regardé les masses oubliées dans le péril des générations. le nombre des vies jetées dans la fosse commune. le nombre est mon visage désormais. et c'est un apaisement face. c'est un moment passé au bord du vent menu, dans la fin de l'étreinte. quand les morts et les vivants passent à l'unisson.
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