mercredi 22 février 2012

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00h18
L'eau du fleuve caresse les reflets du pont qui frémissent. Sous les platanes la promenade des berges s'évade dans la nuit. Des pas perdus et quelques rires persistent peut-être sous les silences noirs, comme autant de pierres chaudes encore du soleil disparu. De brèves rafales s'enroulent aux branches nues des arbres, écharpes d'haleine  hivernale qui soupirent et s'en vont ailleurs, vers les arcanes insondables. 

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